Poème dédié aux victimes de l’attentat de Nice, en France.
Si seulement je savais, j'aurais prié contre ce jour horrifique Si seulement je savais ce que me couterait ce grand festin Peut-être j'aurais pu éviter cette douleur maléfique Cette douleur qui a ravagé la cour de mon père comme un fléau dans un clin
C'était l'anniversaire de papa, on embelli la cour de la tricolore La cour était décorée de la couleur bleue, blanche et rouge Je regardai les grands et les petits se réjouir dans la cour alors Tout marchait très bien et je dodelina en disant « oui, ça bouge » Les petits s'amusaient alors que les grands jouissaient du vin J'entendis mes frères et sœurs chanter la chanson préféré de papa Tout le monde, comme des sentinelles, resta debout, tenant le vin A haute voix, ils chantaient à la bonne santé de papa La chanson préférée de papa devint plutôt un brouhaha Le chant mélodieux que j'entendais devint un cri douloureux Il y avait un grand pandémonium dans la cour de papa Je tournai ma tête pour savoir ce qui arriva à ce chant mélodieux Hélas! C'était une grande bête d'un autre quartier que l'on ne savait pas Elle courut avec ses mille jambes comme le Train à Grande Vitesse Je la vis se heurter à la foule qui s'amusait dans la cour de papa Comme une vache sauvage, elle écrasa les gens avançant à toute vitesse Brusquement, j'entendis un bruit comme le coup du tonnerre Pendant que je cherchais à savoir d'où vint ce bruit assourdissant Je vis de mes propres yeux cette bête tomber par terre Je pus comprendre qu'un chasseur avait fusillé ce bétail violent Tout se passa rapidement comme si j'étais dans une transe Cette bête avait effacé la couleur bleue et blanche de la tricolore Elle nous laissa que la couleur rouge après nous avoir arraché les pieds de danse Comme un lièvre apeuré, je vis de mes yeux de hibou, une foule des morts Les gens nagèrent dans l'eau rouge qui sortit de la gueule de cette bête La fête de la liberté a mené à un grand taux de mortalité Je grelottai ayant vu tous les dégâts causés par la grande bête Je tentai de réveiller mes frères et sœurs hélas dormant poing fermé Si seulement je savais que ceci allait arriver à l'anniversaire de papa Peut-être, j'aurais pu éviter cette douleur maléfique
Ecrit par Awodirepo Olabayo Joshua #ProfJosh Dédié à tous ceux qui ont perdu leurs bien-aimés au cours de l’attentat de Nice, le 14 juillet 2016 (le Jour de la Bastille)

